jeudi 29 décembre 2016

Top 7 des acteurs et actrices ivoirien les plus influents sur les réseaux sociaux en 2016

Au termes de cette année 2016, nous avons décider de faire un top 7 des artistes interprètes ivoiriens qui fond le buzz aussi bien au cinéma, a la télévision que sur les réseaux sociaux.
Découvrons-les


7. ISMAEL RADJI






Avec plus de 1500 abonnés sur Instagram et 1119 abonnés Facebook, Radji fini en 7ème position de notre liste.
Acteur chouhou des téléspectateurs ivoiriens, il a joué dans plusieurs films et a participé a plusieurs campagnes de publicité en 2016.
Actif sur le marché cinématographique, il trouve le temps pour toujours rester en contact avec ses fans sur ses différents comptes.

FACEBOOK:   Radji Ismael - Page Officiel
INSTAGRAM: @radji_ismael





6. RAY REBOUL






Acteur franco-ivoirien, Ray fait la fierté du cinéma tel un grand dans le monde du cinéma et de la culture en s'investissant autant au cinéma que sur les réseaux sociaux ce qui lui permet de prendre le 6ème rang avec 1471 Abonnés sur Instagram, 2769 Abonnés sur Facebook et 177 abonnés sur Twitter.

FACEBOOK:   Ray Reboul
INSTAGRAM:@Rayreboul
TWITTER:      @Rayreboul




5. FLAME ZABAVY






Acteur, mais aussi chanteur, Flame a été l'un des hommes forts dans l'industrie du 7ème art ivoirien en 2016. Il est aussi présent tant bien que mal sur son compte Instagram ou il comptabilise 5361 Abonnés.

INSTAGRAM: @Mr FLAME









4. JEAN-MARC KONAN





Jeune acteur ivoirien, Jean est déjà entré dans la cours des grands en enchaînant les rôles au cinéma et a la télévision au cours de l'année 2016 ce qui lui a permit de rehausser le nombre de ses abonnés sur les réseaux sociaux avec plus de 10500 Abonnés sur Instagram, 1729 Abonnés sur Twitter et proche des 1500 Abonnés sur sa page Facebook.

FACEBOOK:    Jean-Marc KONAN
INSTAGRAM: @Jeanmarckofficiel
TWITTER:       @Jeanmarckoff






3. MARIE CHRISTINE BEUGRE




Marie Christine, actrice et présentatrice n'as pas voulus au départ faire de la télévision mais vous connaissez le dictons qui dit actrice un jour, actrice toujours. Elle fait alors son entrée dans le top 3 des artistes interprètes ivoiriens les plus influents sur les réseaux sociaux avec 34700 Abonnés Instagram et 33871 Abonnés sur Facebook ce qui prouve sa forte présence sur les réseaux sociaux

FACEBOOK:    Marie-Christine Beugré
INSTAGRAM:  @Mariechristinebeugré








2. AURELIE ELIAM





2016 a été une année magnifique pour notre belle actrice avec son apparition dans le film THE CEO, précédé de plusieurs autres sorties cette année. Elle n'est aussi d'aucune reproche sur les réseaux sociaux avec plus de 84500 Abonnés  sur Instagram, 55897 fan sur sa page Facebook et 2796 Abonnés sur Twitter. Elle prend logiquement la 2ème place

FACEBOOK:   Aurelie Eliam
INSTAGRAM:@Aurelieeliam
TWITTER:       @Aurelieeliam







1. EMMA LOHOUES



Nous voici a la fin de ce top, et en tete de ce classement sans aucun doute c'est l'actrice Emma Lohoues qui l'emporte. Meme si au cours de cette année 2016 les téléspectateurs on rarement vus l'actrice a l'écran dans de nouvelles productions, elle reste l'actrice ivoirienne la plus influentes sur les réseaux sociaux avec des chiffres dingues, plus de 148000 Abonnés Instagram, 86440 fan sur sa page Facebook et 2887 Abonnés Twitter

FACEBOOK:    Emma Lohoues 
INSTAGRAM: @Emmalohouesofficial
TWITTER:       @Emmalohoues








Nous avons pus découvrir avec ce classement les acteurs et actrices ivoirien populaire autant au cinéma que sur les réseaux sociaux avec un max de fan et qui poste toujours des nouvelles informations sur eux et leur carrière afin de répondre aux attentes de leur nombreux abonnés.
Rendez-vous en 2017 ou certains feront peut t’être leur entrée dans le top et d'autres pourront améliorer leur nombres de fan sur les réseaux sociaux.

lundi 25 juillet 2016

INTERVIEW DE LA SEMAINE





INTERVIEW D'ACTEUR - Jean-Marc KONAN



  • Quel est ta vision sur le cinéma ivoirien?


Jean-Marc KONAN: Je suis un amoureux du cinéma, je fais le cinéma. Le cinéma ivoirien évolue avec la nouvelle génération qui propose des films encore plus poignant par rapport aux années précédentes. Les grandes productions sont en train de naître a Abidjan raison pour lequel pour moi le cinéma ivoirien deviendras une grande industrie d'ici quelques années.






  • Que peux-tu nous dire sur toi et ton parcours?

Jean-Marc KONANDéjà j'ai commencé le cinéma en 2010, sans beaucoup m'intéresser au départ mais c'est en 2013 que l'idée de faire une carrière m'a traversé l'esprit, je me suis aperçus que je pouvais y faire un métier, j'ai donc suivis des formations dans plusieurs école de cinéma bien qu’ils n’étaient pas reconnus par l'état mais tout ce qui comptait pour moi c'étais d'apprendre. J'ai donc passé des années dans différentes école avant de décroché mon premier rôle important en janvier 2015 et depuis j'ai eu la chance de joué dans plusieurs autre films mais je continues toujours d'apprendre car j'ai pas encore atteint mon objectif


  • Quel est cet objectif

Jean-Marc KONAN: Tout les acteurs d'ici et d'ailleurs n'exclu pas la possibilité de faire un jour le cinéma international car là-bas c'est du haut niveau et si j'ai la possibilité de tenter ma chance alors pourquoi pas.








  • Quel conseil peux-tu donner aux autres

Jean-Marc KONAN: Le truck c'est de ne pas lâcher, pour faire le cinéma il faut d'abord être passionné et être beaucoup patient ce n'est pas facile mais sa fini toujours par payer si on s'y met a 200 pourcent





  • Que peux tu dire a la population qui suit le cinéma


Jean-Marc KONAN: Aujourd’hui, le cinéma Hollywoodien ne serait rien sans public car c'est le public avant tout qui fais le cinéma. S’il n'y a pas de public, il n'y a pas de cinéma.
J'ai mal quand j'assise a certaines projection de film et que la salle est carrément vide, comment voulez vous que ce cinéma avance. On passe notre temps a bosser dur sur des plateaux, le minimum c'est de venir voir le travail a sa sortit, venez au cinéma en famille, entre amis entre collègue. La population doit soutenir le cinéma ivoirien et c'est ensemble qu'on gagnera ce combat

Merci Jean-Marc, c'étais un honneur de vous avoir avec nous et bonne continuation


Jean-Marc KONAN: c'est réciproque, et j'encourage tous ces cinéastes ivoiriens. Nous sommes tous sur la route du succès




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PAR BABIWOOD LE JOURNAL DU CINEMA

mardi 19 juillet 2016

INTERVIEW DE LA SEMAINE ( Spéciale jeune Acteur )

INTERVIEW: Jean-Marc KONAN

Le cinéma ivoirien, un objectif aujourd'hui, celui de conquérir l’Afrique

Pourquoi j'ai décide de faire du cinéma?

Le cinéma ivoirien va devenir une grande industrie dans quelques années mais peu t’être sans moi car je veux tenter un carrière international.

Les Acteurs Ivoiriens on du talent mais il n'y a pour le moment pas de grande production ici en Cote d'Ivoire pour lancé les Acteurs.

La cote d'Ivoire ne soutiens pas ces cinéastes raison pour lequel certains Acteurs ne vivent pas de leurs arts.





Nous avons arracher quelques mot en interview au jeune acteur pro Jean-Marc KONAN qui nous parleras de ses début dans le cinéma ivoirien, des difficultés traversé, de son premier film en tant qu'acteur dans un second et premier rôle et enfin de son envie de débuter une carrière international sous d'autre horizon afin de conquérir un jour le cinéma le plus influent du monde, celui d' HOLLYWOOD.
Découvrez la semaine prochaine sur LE JOURNAL DU CINÉMA les propos du jeune Acteur

mercredi 6 juillet 2016

Le cinéma ivoirien : De l’ombre à la lumière







Depuis plusieurs années, de nombreux spécialistes du 7ème art s’accordent à reconnaître que le cinéma ivoirien est malade. Et les mots pour le dire suffisent à susciter l’inquiétude quant à l’avenir. Certains parlent d’ «agonie», d’autres évoquent un «coma», là où plusieurs autres encore, affirment qu’il s’agit bel et bien d’une «mort» du cinéma ivoirien.

Le cinéma et ses années de gloire

Dans les années 70, la Côte d’Ivoire pouvait s’enorgueillir de son cinéma. Les salles étaient en nombre important. Et la plupart des grandes villes du pays en possédait. Que ce soit à Abidjan comme à l’intérieur du pays, les cinéphiles scrutaient les affiches tous les soirs pour voir les films à la une. Jeunes, adultes, hommes comme femmes se bousculaient pour avoir accès aux salles et se délecter des projections cinématographiques. C’est souvent que certains cinéphiles étaient obligés de suivre les films en position debout puisque parfois la salle devenait exigüe pour contenir la foultitude de cinéphiles. C’est dire tout l’intérêt que le cinéma suscitait à cette époque. Et ce beau public qui était surtout passionné des films de karaté. C’est l’époque des grands acteurs comme Bruce Lee, David Karadine, Takashi Yamamoto etc. Les westerns et polars américains de même que les longs métrages africains étaient aussi prisés des cinéphiles à l’exemple de Pétanqui. Le cinéma constituait le hobby favori de beaucoup de gens. Pour 500 fcfa, l’on avait droit à une séance à Abidjan alors que dans les salles de l’intérieur du pays, cela coûtait à peine 200 fcfa. Parfois, on y allait en famille, ou bien avec sa petite amie. Le développement du cinéma et de ses salles a également favorisé la floraison de petits commerces à partir desquelles des familles gagnaient leur vie à travers la vente de certaines denrées (pain, oranges, viande braisée, des cigarettes etc). Au fond, les deux décennies 1970-1990 ont vu l’âge d’or du 7ème art parce que l’Etat ivoirien et ses partenaires extérieurs avaient fait du cinéma une véritable industrie dont le fonctionnement donnait satisfaction. Malheureusement, les choses vont peu à peu se dégrader jusqu’au début des années 90 où, à la place des projections cinématographiques, ce sont des cérémonies religieuses qui vont élire domiciles dans les salles.

Le cinéma et ses années noires

Si les soirées de cinéma étaient l’occasion pour beaucoup de gens de se distraire, elles constituaient également des moments où des groupes de voyous se réglaient les comptes. Etant donné que les tarifs d’entrée aux salles ne valaient pas grand-chose, tout le monde pouvait y accéder. Ainsi, des loubards se donnaient rendez-vous dans ces salles pour s’y affronter à l’arme blanche. C’est ainsi qu’au fil du temps, les salles de cinéma vont voir leur réputation s’enlaidir et vont peu à peu se vider. A côté de cela, beaucoup de gens considéraient aussi que les salles de cinéma et les vidéo-clubs dans les petits quartiers constituaient des lieux de dépravation (diffusion de films pornos, distribution de drogue etc.)

Et les religieux s’invitent au cinéma

Lorsqu’au début des années 90, un vaste mouvement évangélique se met en branle au pays d’Houphouët-Boigny, les salles de cinéma (parfois abandonnées parce que plus rentables) et les vidéo-clubs tombent aux mains d’hommes religieux visiblement décidés à en découdre avec “le diable”. L’ancien centre culturel de Treichville et son cinéma, l’ancien cinéma Liberté d’Adjamé et bien d’autres en feront les frais au grand dam des professionnels du milieu qui assistent impuissants à l’enlisement de leur métier. Plus de salles, plus de projections, plus de production et patatras! Toute l’industrie cinématographique s’écroule. Les réalisateurs ne doivent leur salut qu’à des soutiens de l’Etat et de partenaires privés. En effet, avant le début de la crise militaro-politique de Septembre 2002, les appuis ponctuels de l’Etat ivoirien et ceux des partenaires étrangers dont la plupart sont français soulageaient quelques peu les réalisateurs. Mais, à partir de l’éclatement de la crise de 2002, les efforts de l’Etat vis-à-vis du secteur cinématographique vont s’amoindrir alors que l’aide extérieur quant à elle, s’est considérablement rabougri. Même si durant cette période, l’organisation de certains évènements tels Clap Ivoire, le Fica (Festival international du court-métrage d'Abidjan), ont donné le sentiment que quelque chose était encore possible, il faut reconnaître que l’économie cinématographique est toujours inexistante.

Manque de professionnalisme, déficit de financement

Les réalisateurs dans leur souci de continuer à exister s’investissent pour la plupart, dans la production de séries télévisées. Il faut toutefois, reconnaître que l’avènement du numérique a boosté la production dès l’an 2004. Surtout que ce mode nouveau de production facilite la tâche aux cinéastes et amoindri aussi leurs charges. Au fond, là où auparavant l’on avait besoin d’une vingtaine de techniciens, en mode numérique, avec ne serait-ce que cinq techniciens, le tour est joué. Ainsi, les cinéastes sont unanimes pour reconnaître que le passage au numérique améliore la qualité de l’image et du son. En la matière, Coupé décalé de Fadiga demilano ; Les bijoux du sergent Digbeu de Alex Quassy et même Un homme pour deux sœurs de Marie-Louise Asseu constituent de belles illustrations. Mais le recours au mode numérique ne règle pas tout pour autant. Puisque l’une des grosses plaies du cinéma ivoirien demeure le manque de professionnalisme et le déficit de financement. Par ailleurs, il se pose également un problème de public. D’autant que la population de son côté est de plus en plus friande des Cd, Vcd, Dvd et autres clés Usb. De fait, beaucoup de gens ne trouvent plus nécessaire de se rendre dans une salle de cinéma pour voir un film. Dans une telle situation, que faire?

Onac-ci: Et l’espoir renaît

Les cinéastes l’ont appelé de tous leurs vœux. L’office national de l’action cinématographique de Côte d’Ivoire (Onac-ci), a finalement été mis sur pied par l’Etat ivoirien. Entres autres missions à lui assignés, il a vocation de réorganiser et professionnaliser le cinéma ivoirien, promouvoir la coopération internationale en matière de cinéma etc. Si l’idée de cet office a germé sous l’ancien régime (la refondation), il faut reconnaître que c’est avec le ministre Maurice Bandama que l’Onac-ci a véritablement vu le jour. A l’ouverture de la 12ème édition de Clap Ivoire qui s’est déroulé du 04 au 07 Septembre dernier et qui a décerné le grand prix Kodjo Ebouclé et le prix du meilleur scénario au jeune réalisateur béninois …. pour son film Rencontre virtuelle, Kitia Touré, directeur de l’Onac-ci, n’a pas caché sa volonté de mettre de l’ordre dans la cinéma ivoirien qui compte plusieurs branches (spécialistes de la recherche de financement, producteurs exécutifs, délégués, mécènes, sponsors, créateurs, de scénaristes, metteurs en scène, etc.) L’instauration d’une carte professionnelle, la construction de salles multiplexes avec l’aide des décideurs politiques et celle des opérateurs économiques et administratifs constituent des chantiers qui redonneront certainement vie au cinéma ivoirien.

vendredi 1 juillet 2016

CINEMA IVOIRIEN: LES RAISON D'UNE MORT

Le cinéma ivoirien est absent des grands rendez-vous du film à l’international. Les réalisations se font au compte-gouttes. Ce qui fait dire à des spécialistes que le 7e art ivoirien est mort. Et, la réalité sur le terrain n’indique pas le contraire.


Les experts sont unanimes : le cinéma ivoirien est agonisant. Passée la période où Timité Bassori, avec ‘’La femme au couteau’’, premier film ivoirien, avait fait rêver les cinéphiles éburnéens. Finie aussi, l’époque où la Côte d’Ivoire était sur la première marche du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), avec ‘’Djéli’’ de Lanciné Kramo Fadiga (1981) et ‘’Au nom du Christ’’ (1993) de Roger Gnoan M’Bala. Le 7e art ivoirien est dans la déchéance. Et les mots d’il­lustres réalisateurs sont évocateurs. « Le cinéma est dans le coma », selon Gnoan M’Bala. « Il essaie de survivre », pour Bassori Timité. Les fantômes des réalisateurs Henri Duparc (décédé en 2007), Yéo Kozoloa (2008) et Désiré Ecaré (2009)  tirent vers les ténèbres cet art. Les raisons de la perte de vitesse, selon les professionnels, sont à rechercher dans l’inorganisation du secteur.

Un mal depuis l’origine

A ce jour, aucune disposition institutionnelle ne réglemente ni ne protège efficacement la profession de cinéaste. Il existe quelques lois dispersées çà et là qui laissent la place à l’anarchie. Comme le décret n° 2008-357 du 20 novembre portant réforme du Burida qui stipule que seul le bureau des droits d’auteurs est habilité à assurer sur le territoire national l’exploitation et la protection des droits des phonogrammes et des vidéogrammes. Ou encore la loi 96 - 564 du 25 juillet 1996 portant protection des œuvres de l’esprit, etc. Ces différentes lois ne sont pas appuyées par des décrets ou arrêtés qui devaient, à l’origine, favoriser leur application. Ce qui laisse un véritable vide juridique.

Pas de financier

Un autre problème fondamental du cinéma éburnéen est la question du financement de la production cinématographique. « Le cinéma coûte cher. Les autorités ivoiriennes ont toujours montré, sous les différents régimes qui se sont succédé, leur incapacité à soutenir financièrement cet art », reconnaît un spécialiste. Pour lui, « sans un soutien financier de l’Etat ou de structures spécialisées, le cinéma ne sera que l’ombre de lui-même ». Etalon de bronze de la 22e édition du Fespaco, « Le mec idéal », film d’Owell Brown a été produit avec le soutien de partenaires privés. Quant à Bleu Brigitte, réalisatrice de ‘’Virus 1 et 2’’, elle soutient avoir financé ses deux films à hauteur de 45 millions sans aucune subvention. En termes de perspectives, l’horizon reste sombre. Le Fonds d’aide à la création (Fac) qui a permis la réalisation de plusieurs chefs-d’œuvre du 7e art ivoirien n’est plus fonctionnel. En 1996, 1997, 1998, le pays avait bénéficié d’une aide exceptionnelle de 1,2 milliard de la part du Centre national de la cinématographie (Cnc) de France. Et depuis, plus rien. Les réalisateurs sont délaissés et seuls des courageux sollicitent une aide de l’Union européenne (destinée aux pays du 1/3 monde dans le cadre des accords de Lomé V). Mais, les conditions pour postuler sont draconiennes.

Un problème de diffusion

Pour les rares réalisateurs qui arrivent à sortir un film, se pose la question de la diffusion au plan national et international.
Le boom des Vcd, Dvd et autres Divix constitue un véritable danger pour le cinéma ivoirien. Ces appareils qui permettent de lire des films sur des supports CD, clés Usb et cartes mémoires, sont vendus à des prix dérisoires sur le marché. Ce qui permet à chaque citoyen de posséder son ‘’cinéma’’ à domicile. La commercialisation à grande échelle des CD reproduits illégalement et vendus à tous les coins de rue constitue la source d’approvisionnement des populations.
Ainsi, n’a-t-on plus besoin de se rendre au cinéma pour voir un film à 1.500 ou 2.000 Fcfa alors qu’on peut avoir en sa possession trois CD différents dont chacun contient parfois plus de 10 films. Face à cette léthargie, le réalisateur d’ ‘’Au nom du Christ’’ demande que « le pays s’accapare de son cinéma ».
L’adoption d’un décret en 2008, portant création d’une Office ivoirienne du cinéma financée à hauteur d’un milliard de Fcfa avait fait rêver. Remettre sur les rails cette initiative et ouvrir d’autres perspectives, donneraient un nouveau souffle au secteur. Pourvu qu’elle soit gérée par les personnes compétentes, c’est-à-dire, les professionnels du cinéma. « C’est nous les médecins et les chirurgiens. On va prendre nos blouses et nos bistouris pour aller en salle d’opération. Et tenter de réveiller notre cinéma. Oui, il y a de l’espoir »,

dimanche 5 juin 2016

DISCOP 2016




 Le DISCOP ABIDJAN 2016 a pris fin le 02 juin 2016 dans les locaux du SOFITEL H
OTEL IVOIRE avec a la cloture le MEET YOUR STAR
3 jours de rencontre et de bonne humeur en les differentes personnalité de l'audio-visuelle. Le Blog Du Cinema y étais
Rendez-vous en novembre A Johannesburg



vendredi 27 mai 2016

SAUVONS NOS SALLES DE CINEMA

SAUVEZ NOS SALLES C'EST PRÉSERVÉ LES METIERS DU CINÉMA.
LE MOUVEMENT QUE NOUS SOMMES ENTRAIN DE METTRE EN PLACE POUR LA SAUVEGARDE DE NOS SALLES DOIT ÊTRE UNE AFFAIRE DE TOUS. QUE NOUS SOYONS ANCIENS, STARS, NOUVEAUX, FANS, NE RESTONS PAS DANS L'INDIFFERENCE À LAISSER LES AUTRES FAIRES, IL FAUT QUE NOUS TOUS, NOUS NOUS BATTONS POUR CES SALLES. CE N'EST PAS LE COMBAT D'UNE SEULE PERSONNE. AUCUNE EXCUSE NE SERA PRIS AU SÉRIEUX POUR LA "NON PARTICIPATION À CE MOUVEMENT HEBDOMADAIRE". C'EST NOTRE PATRIMOINE. POUR UNE FOI METTONS DE CÔTÉ LES PROTOCOLES, NOS STARMANIA, TUONS EN NOUS, NOS ORGUEILS, NOTRE AFFAIRE DE LEADER SHIP ET REJOIGNONS LE MOUVEMENT.
LE GROUPE EST OUVERT, ADHEREZ POUR QU'ON FIXE LE JOUR ENSEMBLE. ENSEMBLE NOUS ALLONS RAMENER LE PUBLIC AU CINÉMA, VOUS VERREZ

lundi 23 mai 2016

ACTUALITÉ

LE JOURNAL DU CINÉMA
L'Acteur Jean-Marc KONAN en tournage pour ZONE ROUGE
Le sourire, Toujours le sourire et encore le sourire
Smile for life
 

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1154214084600146&set=a.260363123985251.66164.100000346968456&type=3&theater


dimanche 22 mai 2016

INTERVIEW DE LA SEMAINE

Exclusivité - La vie de Gohou Michel ! sa galère, son parcours, sa réussite !

S’il n’est pas la plus grande star de la comédie ivoirienne, il fait partie des meilleurs, les plus sollicités. Et pourtant, Michel Gohou est un miraculé, un homme qui était condamné à la réclusion. Gros plan.


Michel Gohou est un homme pas comme les autres. Un comédien particulier. Non pas à cause de ses cabrioles sur scène. Et même si son physique relativement petit se rapporte à son personnage, Gohou est surtout un comédien très grand par son talent.
Depuis plus de 25 ans qu’il traîne sa bosse sur les scènes du monde, il n’en finit pas d’épater le public. Ce qui lui vaut les foules de manifestations de sympathie, de félicitations et de récompenses partout où il passe. Et le nombre de films dans lesquels il joue ne fait que s’allonger. Depuis ’’Les Guignols d’Abidjan’’ en passant par ’’Ma Famille’’, ’’Faso Furie’’, ’’Pourquoi pas moi’’ (où on le voit comme toujours avec sa légendaire épouse au cinéma : Nastou), Gohou ne s’arrête plus de tourner. En ce moment, il est sur le tournage d’une série togolaise de 150 épisodes intitulée ’’Miss Diamant’’ (A paraître bientôt).

Nul n’est prophète chez soi, dit-on. Car, lorsqu’il sort du pays, Gohou est une véritable star qui est accueillie partout avec les honneurs dus à son talent. Mais une star qui refuse de se la jouer. «Je ne suis qu’à mi-parcours, dit-il. Je ne suis pas une star. J’ai encore du travail à faire».Le grand comédien qu’il est devenu n’oublie pas d’où il vient. Il n’oubliera certainement jamais que la vie n’a pas été facile pour lui au départ.

Son physique. Voilà ce qui a été le plus gros problème de sa vie. A cause de ça, quand il était petit, lui, Michel Gohou Doukourou Siriki, préférait s’enfermer seul dans son coin. Toujours à l’écart des autres enfants de son âge. A l’école primaire, dans son village (Djatégnoa) il s’isolait pour fuir le regard et les moqueries des autres. On ne l’entendait presque jamais parler en classe.
Un jour, Victor Yobo, le maître de la classe le prend de côté et lui parle. «Tu sais, je comprends ton problème, mais t’isoler, ce n’est pas la solution. Rejoins tes camarades et tu vas voir, ça va passer», lui dit-il. Et pour l’aider, le maître intègre le petit Gohou dans la troupe théâtrale de l’école. «On m’a donné un rôle, mais quand je jouais, mes camarades riaient sous cape», se souvient-il. Mais, à sa grande surprise, lors de la fête de fin d’année, après la représentation, beaucoup de gens viennent vers lui pour le féliciter. On vient même jusqu’à la maison, chez ses parents pour lui dire «bravo, tu as été bon !» C’est le soulagement. Le déclic. Une sorte de délivrance. Le petit Michel se rend compte que tout le monde lui exprime de l’affection (enfin !) à cause du rôle qu’il a joué dans cette pièce de théâtre. Un nouvel horizon plein d’espoir s’ouvre devant lui, dès lors. Mais, quelques années après, le mal qui a atteint son physique va freiner son enthousiasme et ses études. Il est paralysé peu après. Ses parents le portent partout pour tenter de trouver un remède. C’est au Burkina qu’ils rencontrent quelqu’un qui réussit, au bout de trois ans, à guérir son mal.
A son retour en Côte d’Ivoire, il entre dans la troupe ’’Le Fromager de Gagnoa’’. Il est convaincu que son salut passera par la comédie. Et comme, faute de moyens, il ne pouvait plus continuer les études, il fait de petits boulots, gère une boutique, s’engage, parallèlement, dans la réparation des appareils électroniques, etc.

En 1985, il prend la résolution d’aller à la conquête de la capitale pour tenter de faire le métier qu’il a choisi, celui qui peut sauver sa vie de la moquerie des gens. Avec le soutien de son grand frère Castel Bolou, il arrive à Abidjan. En véritable ‘’gaou’’. Et c’est à Abobo, chez Chantal Awa, sa grande soeur, qu’il va séjourner. C’était non loin du centre culturel d’Abobo. En ce temps-là, la troupe du ‘’Fétiche Eburnéen’’ faisait ses répétitions au centre culturel. Une aubaine pour Gohou qui demande à intégrer le groupe. On le met alors à l’épreuve : il doit montrer ce qu’il sait faire. Il monte sur le podium et joue une scène d’une pièce qu’il avait jouée à Gagnoa. Quelques-uns des acteurs présents riaient en le regardant jouer. Le metteur en scène lui dit : «ce que tu as fait jusqu’à présent, c’est rien. Maintenant, ici, tu vas apprendre le vrai travail de la scène.» Mais Gohou ne demandait que ça, apprendre. Pour devenir un bon comédien. Il fera son apprentissage dans cette troupe. Puis, il travaillera avec l’Attounglan, ensuite le Théâtre national, le Gaska Théâtre, la Compagnie nationale de théâtre, le N’Zassa Théâtre…

En 1993, il rencontre Daniel Cuxac et entre dans la troupe des ‘’Guignols d’Abidjan’’. Dès lors, son talent jusque-là méconnu du public va exploser au grand jour. Depuis, la vie de Michel Gohou a changé. «Avant, quand je passais dans la rue, les gens disaient : ‘’venez, venez voir ça !’’ Comme si j’étais un objet. Et ils se moquaient de mon physique. J’en ai vraiment souffert.» mais, aujourd’hui, ce n’est plus la même réaction. Désormais, quand les gens rient en le voyant, ou quand ils courent vers lui, il sait que c’est par admiration qu’on vient à lui. «Je remercie Dieu de m’avoir aidé à franchir un cap dans ma vie, se réjouit-il. Il m’a permis de faire un métier qui m’a aidé à m’aimer, à m’apprécier tel que je suis. Grâce à Lui, aujourd’hui, j’ai une famille, une femme, 5 enfants. Je suis un père heureux.»

INTERVIEW EXCLUSIVE GOHOU MICHEL

BLOG DU CINEMA

BABIWOOD J'Y CROIS

VISION DE LA CITÉ DU CINÉMA EN CÔTE D'IVOIRE

Et si un jour la Côte d'Ivoire avait sa propre cité du cinéma ? 
Un miroir pour le 7 ème Art en Afrique !!! tournée vers le 22 ème siècle !!!
Quand penseriez-vous ? et s'il est déjà construit dans l'univers, 
Comment l' appelleriez-vous ?

Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire connait un " boom " comme un " snow ball effect = un effet boule de neige " entre autres dans le cinéma par une multitude de projets cinématographiques qui donnent de l'espoir au présent mais aussi au futur du cinéma dans ce pays émergent.
Pour ma part, en premier, il faut que le cinéma Ivoirien puisse aussi intéresser des productions étrangères afin de tisser des ponts que ce soit Nord x Sud ou Sud x Sud et cela passe par un tel projet, certes d'une grande ampleur; de construire la première cité du cinéma en Afrique ...
D'autre part, l'arrivée d'une cité de cinéma permettrait d'ouvrir un campus dédié au cinéma tel que Victor Hugo le disait : " Celui qui ouvre une école, ferme une prison ". Tout passe par la formation à part d'être autodidacte comme beaucoup de réalisateurs le sont. Saviez-vous que les résultats scolaire de Steven Spielberg ne lui permettait pas d'intégrer une école de cinéma de son choix ? et oui !  il a donc décidé de se tourner vers des cours d'art dramatique dans l'école d'Arcadia , à Phoénix aux Usa... puis a décidé de tourner son premier s'appelle The Last Gun. ( un court-métrage d'une durée de 8 min ) alors oui nous commençons tous quelque part en semant pour récolter les fruits de nos efforts...
Imaginez-vous un instant un pôle cinématographique tourné non pas vers le 21 mais le 22 ème siècle ! avec les toutes dernières technologies comme le solaire, la récupération de l'eau de pluie, etc ... où pourrait s'y greffer pas uniquement qu'une ou plusieurs écoles de formation mais aussi des salles de cinémas ( intérieure mais aussi en plein air avec l'organisation de festivals de cinéma ....).; pourquoi pas des nouveaux locaux d'organismes d'état et/ou d'asscoiations liées au 7 ème Art afin que le gouvernement soit proche de ses jeunes.
Voyez cette vision évolutive de la manière que vous le souhaitez ( un cadeau, un défi à relever, de l'espoir ...); tout simplement ce qui passe dans votre tête, du courage .....et faites-le !!!
Bien sûr, ce projet d'une grande ampleur nécessite l'intervention de l'État; plusieurs ministères peuvent y être impliqués mais pourquoi pas en discuter avec les propriétaires et actionnaires des cités du cinéma à travers le monde mais aussi se tourner vers la banque africaine, vers la banque mondiale, l'organisation de la francophonie ( La Côte d'Ivoire et ce dans la ville d'Abidjan a le privilège d'être le prochain pays hôte de la 8ème édition des jeux de la francophonie en 2017 approchent à grands pas qui mêle le sport et la culture et le cinéma a sa place durant ce bel événement sportif et culturel et d'en profiter pour en faire la promotion ! ). À vous, jeunes cinéastes ...saisissez votre chance !!! vous êtes les talents d'aujourd'hui et de demain.

ART ET CULTURE Le cinéma ivoirien : De l’ombre à la lumière

Depuis plusieurs années, de nombreux spécialistes du 7ème art s’accordent à reconnaître que le cinéma ivoirien est malade. Et les mots pour le dire suffisent à susciter l’inquiétude quant à l’avenir. Certains parlent d’ «agonie», d’autres évoquent un «coma», là où plusieurs autres encore, affirment qu’il s’agit bel et bien d’une «mort» du cinéma ivoirien.

Le cinéma et ses années de gloire 

Dans les années 70, la Côte d’Ivoire pouvait s’enorgueillir de son cinéma. Les salles étaient en nombre important. Et la plupart des grandes villes du pays en possédait. Que ce soit à Abidjan comme à l’intérieur du pays, les cinéphiles scrutaient les affiches tous les soirs pour voir les films à la une. Jeunes, adultes, hommes comme femmes se bousculaient pour avoir accès aux salles et se délecter des projections cinématographiques. C’est souvent que certains cinéphiles étaient obligés de suivre les films en position debout puisque parfois la salle devenait exigüe pour contenir la foultitude de cinéphiles. C’est dire tout l’intérêt que le cinéma suscitait à cette époque. Et ce beau public qui était surtout passionné des films de karaté. C’est l’époque des grands acteurs comme Bruce Lee, David Karadine, Takashi Yamamoto etc. Les westerns et polars américains de même que les longs métrages africains étaient aussi prisés des cinéphiles à l’exemple de Pétanqui. Le cinéma constituait le hobby favori de beaucoup de gens. Pour 500 fcfa, l’on avait droit à une séance à Abidjan alors que dans les salles de l’intérieur du pays, cela coûtait à peine 200 fcfa. Parfois, on y allait en famille, ou bien avec sa petite amie. Le développement du cinéma et de ses salles a également favorisé la floraison de petits commerces à partir desquelles des familles gagnaient leur vie à travers la vente de certaines denrées (pain, oranges, viande braisée, des cigarettes etc). Au fond, les deux décennies 1970-1990 ont vu l’âge d’or du 7ème art parce que l’Etat ivoirien et ses partenaires extérieurs avaient fait du cinéma une véritable industrie dont le fonctionnement donnait satisfaction. Malheureusement, les choses vont peu à peu se dégrader jusqu’au début des années 90 où, à la place des projections cinématographiques, ce sont des cérémonies religieuses qui vont élire domiciles dans les salles.

Le cinéma et ses années noires

Si les soirées de cinéma étaient l’occasion pour beaucoup de gens de se distraire, elles constituaient également des moments où des groupes de voyous se réglaient les comptes. Etant donné que les tarifs d’entrée aux salles ne valaient pas grand-chose, tout le monde pouvait y accéder. Ainsi, des loubards se donnaient rendez-vous dans ces salles pour s’y affronter à l’arme blanche. C’est ainsi qu’au fil du temps, les salles de cinéma vont voir leur réputation s’enlaidir et vont peu à peu se vider. A côté de cela, beaucoup de gens considéraient aussi que les salles de cinéma et les vidéo-clubs dans les petits quartiers constituaient des lieux de dépravation (diffusion de films pornos, distribution de drogue etc.) 

Et les religieux s’invitent au cinéma

Lorsqu’au début des années 90, un vaste mouvement évangélique se met en branle au pays d’Houphouët-Boigny, les salles de cinéma (parfois abandonnées parce que plus rentables) et les vidéo-clubs tombent aux mains d’hommes religieux visiblement décidés à en découdre avec “le diable”. L’ancien centre culturel de Treichville et son cinéma, l’ancien cinéma Liberté d’Adjamé et bien d’autres en feront les frais au grand dam des professionnels du milieu qui assistent impuissants à l’enlisement de leur métier. Plus de salles, plus de projections, plus de production et patatras! Toute l’industrie cinématographique s’écroule. Les réalisateurs ne doivent leur salut qu’à des soutiens de l’Etat et de partenaires privés. En effet, avant le début de la crise militaro-politique de Septembre 2002, les appuis ponctuels de l’Etat ivoirien et ceux des partenaires étrangers dont la plupart sont français soulageaient quelques peu les réalisateurs. Mais, à partir de l’éclatement de la crise de 2002, les efforts de l’Etat vis-à-vis du secteur cinématographique vont s’amoindrir alors que l’aide extérieur quant à elle, s’est considérablement rabougri. Même si durant cette période, l’organisation de certains évènements tels Clap Ivoire, le Fica (Festival international du court-métrage d'Abidjan), ont donné le sentiment que quelque chose était encore possible, il faut reconnaître que l’économie cinématographique est toujours inexistante. 

Manque de professionnalisme, déficit de financement

Les réalisateurs dans leur souci de continuer à exister s’investissent pour la plupart, dans la production de séries télévisées. Il faut toutefois, reconnaître que l’avènement du numérique a boosté la production dès l’an 2004. Surtout que ce mode nouveau de production facilite la tâche aux cinéastes et amoindri aussi leurs charges. Au fond, là où auparavant l’on avait besoin d’une vingtaine de techniciens, en mode numérique, avec ne serait-ce que cinq techniciens, le tour est joué. Ainsi, les cinéastes sont unanimes pour reconnaître que le passage au numérique améliore la qualité de l’image et du son. En la matière, Coupé décalé de Fadiga demilano ; Les bijoux du sergent Digbeu de Alex Quassy et même Un homme pour deux sœurs de Marie-Louise Asseu constituent de belles illustrations. Mais le recours au mode numérique ne règle pas tout pour autant. Puisque l’une des grosses plaies du cinéma ivoirien demeure le manque de professionnalisme et le déficit de financement. Par ailleurs, il se pose également un problème de public. D’autant que la population de son côté est de plus en plus friande des Cd, Vcd, Dvd et autres clés Usb. De fait, beaucoup de gens ne trouvent plus nécessaire de se rendre dans une salle de cinéma pour voir un film. Dans une telle situation, que faire?

Onac-ci: Et l’espoir renaît 

Les cinéastes l’ont appelé de tous leurs vœux. L’office national de l’action cinématographique de Côte d’Ivoire (Onac-ci), a finalement été mis sur pied par l’Etat ivoirien. Entres autres missions à lui assignés, il a vocation de réorganiser et professionnaliser le cinéma ivoirien, promouvoir la coopération internationale en matière de cinéma etc. Si l’idée de cet office a germé sous l’ancien régime (la refondation), il faut reconnaître que c’est avec le ministre Maurice Bandama que l’Onac-ci a véritablement vu le jour. A l’ouverture de la 12ème édition de Clap Ivoire qui s’est déroulé du 04 au 07 Septembre dernier et qui a décerné le grand prix Kodjo Ebouclé et le prix du meilleur scénario au jeune réalisateur béninois …. pour son film Rencontre virtuelle, Kitia Touré, directeur de l’Onac-ci, n’a pas caché sa volonté de mettre de l’ordre dans la cinéma ivoirien qui compte plusieurs branches (spécialistes de la recherche de financement, producteurs exécutifs, délégués, mécènes, sponsors, créateurs, de scénaristes, metteurs en scène, etc.) L’instauration d’une carte professionnelle, la construction de salles multiplexes avec l’aide des décideurs politiques et celle des opérateurs économiques et administratifs constituent des chantiers qui redonneront certainement vie au cinéma ivoirien.

EVENEMENT

Vous êtes actif sur les réseaux sociaux et passionné de télévision ? Et bien vous pouvez participer a la journée « MEET YOUR STARS » qui réunira les bloggeurs les plus influents de Cote D’Ivoire, fan du petit écran, et qui seront invités a rencontrer les talents qui ont contribué au meilleur de la programmation originale d'Afrique francophone

La télévision a de tout temps eu une dimension sociale. Mais aujourd’hui, ce n’est plus seulement autour de la machine à café ou entre amis que l’on discute du programme de la veille, c’est en direct et sur les réseaux sociaux que les téléspectateurs commentent et réagissent. 

Compte tenu de cette dynamique et dans le cadre de la prochaine édition de « DISCOP AFRICA », le plus grand salon de contenus TV d’Afrique qui se tiendra a Abidjan du 31 Mai au 2 Juin, la journée « MEET YOUR STARS » (Jeudi 2 Juin) mettra en avant 13 nouveaux programmes et séries TV qui seront présentées par les acteurs, réalisateurs et autres talents qui se cachent derrière ses œuvres.

Prière d'envoyer un mail a soniaguiza@basiclead.com pour avoir plus d’information.

Cette journée est organisée en collaboration avec l’UNBCI et l’ABCI.

BLOG DE CINEMA y sera pour un ARTICLE
 

AVANT-PREMIERE

Sortie prévus pour Juin 2016 au cinema ZONE ROUGE est un film revolutionnaire pour le cinema ivoirien, on a interviewer certains acteurs sur le plateau de tournage. Ecouter et ne manquez surtout pas la date de l'avant premiere sur la page facebook
www.facebook.com/zonerougelefilm
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de serieuse production tourne en ce moment a abidjan
babiwood bouge
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Mr KRAMO LASSINE nous a fait honneur en foulant le tapis rouge des marches du festival de cannes hier
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FORMATION

HIER, HOLLYWOOD ACADEMY ET STAR VISION PRODUCTION DU RÉALISATEUR M'BRO RONALD ARMAND ETAIENT ENSEMBLES A YOPOUGON POUR UNE COMMUNION ENTRE LES ACTEURS DES DIFFÉRENTS STRUCTURES. VOILÀ CE QUE JE VEUX POUR LE CINÉMA, UNE FRANCHE COLLABORATION ENTRE NOUS. 
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LE GRIN SAISON 3 ARRIVE

LE GRIN , SAISON 3 . Wow !!!! Au Grin , ON NE SAIT PAS QUI EST QUI .. ET QUI PEUT FAIRE QUOI !!
le GRIN nous reserve beaucoupe de surprise pour la nouvelle saison.
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CHICHIE  une jeune fille sans histoire est aujourd’hui l’héritière d’une terre diamantifère. Ce diamant c’est son père qui le découvre quelque temps avant sa mort donc il n’a pas le temps de l’exploiter.
JACO un ami à CHICHIE fait tout ce qu’il faut avec elle pour en obtenir l’autorisation des autorités, chose qu’elle va obtenir.
AMAO un drogué que CHICHIE travaillant à l’époque dans un ONG a aidé à sortir de la droguedécouvre dans son ordinateur le projet de diamant et décide de tourner le projet à son compte.
Une guerre sans merci sera alors livré entre les deux parties pour obtenir les diaments. 
Qui aura le dernier mot?

ZONE ROUGE bientot au cinéma majestic
plus d'info: www.facebook.com/zonerougelefilm
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